Les auto-limitations ou comment ce que nous pensons de nous-même influe sur ce qui nous arrive

Quelle différence y a-t-il entre quelqu'un qui réussit et quelqu'un qui n'y arrive pas ?

 

Chacun d'entre nous se construit des croyances à partir des expériences vécues au cours de sa vie, à partir de ce que les autres nous disent ou de ce que l'on déduit inconsciemment des attitudes des autres.

La plupart du temps, les expériences vécues dans notre enfance marquent davantage, produisent des croyances plus fortes.

 

Ces croyances conduisent à des auto-limitations qui peuvent nous empêcher de vivre la vie que nous souhaitons par le simple fait d'un attachement, parfois démesuré, à ce que nous croyons sur nous-même.

 

Par voie de conséquence, ce que l'on croit devient notre réalité, agissant comme un filtre, restreignant notre perception du monde dans le seul sens de notre croyance.

 

C'est là également une clé importante pour comprendre comment fonctionne l'estime de soi et comment l'améliorer. Cela donne aussi un aperçu sur le fonctionnement des thérapies comportementales.

 

Prenons un exemple : une personne prend la parole en public pour la première fois. Si cette expérience se passe mal, que la personne bafouille, se trompe et cherche ses mots, le cerveau pourra généraliser l’expérience et en tirer la conclusion qu'elle n’est pas douée pour parler en public. Ce type de croyance naît de l’expérience vécue.

 

Elle naît aussi de ce que l'entourage renvoie. La même situation vécue peut alors porter un tout autre message.

 

Une approche facile à comprendre de ce concept vous est proposée dans le roman de Laurent Gounelle L'homme qui voulait être heureux

Le livre de Laurent Gounelle, l'homme qui voulait être heureux, donne des clés pour comprendre les auto-limitations
Laurent Gounelle, L'homme qui voulait être heureux, chez POCKET


N'oublions pas que la situation d'enseignement est constituée d'un ensemble d’interactions dans lequel il est vain de vouloir isoler l'élément qui permettra de trouver les clés dans toutes les situations. Nous disposons toutefois de résultats de recherches qui permettent d'affirmer que dans un certain nombre de domaines, il est plus profitable pour l'élève - et, partant, pour l'enseignant - de procéder d'une manière précise.

Nous le voyons ici pour les auto-limitations. Cette méthode est toutefois à associer à un travail sur l'enseignement explicite, sur l'état d'esprit de développement ou mentalité perfectible, l'amélioration de la mémoire, les méthodes de lecture utilisées ou la pédagogie différenciée, voire  la gestion des élèves à besoins éducatifs spécifiques.