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Les "faibles compreneurs" en lecture

Ils ne sont pas la majorité, loin  s'en faut. Mais il existe des élèves qui ont une lecture oralisée fluide et pour lesquels l'enseignant s'aperçoit assez tardivement qu'il ne comprend pas ce qu'il "lit". Je mets les guillemets en raison du fameux "Lire, c'est comprendre" de l'Association Française pour la Lecture. Ils seraient néanmoins près de 10% de la population scolaire. Ils ne me semblent pas aussi nombreux, mais il est vrai que les enseignants ne les repèrent pas rapidement sachant que la manière de poser les questions de compréhension à l'école induit très souvent les réponses, sans même avoir à chercher, à inférer.

Ces élèves sont appelés "faibles compreneurs en lecture".

Une étude de Marie-Pierre GODIN dresse un inventaire des raisons possibles. Vous pourrez lire l'article in extenso ici.

Brièvement, il peut s'agir d'un déficit langagier (vocabulaire...) ou mémoire de travail insuffisante.

Peut-on y remédier? Ce n'est pas l'objet de l'article.

 

Par contre, j'orienterai volontiers le lecteur vers l'excellent travail de l'université de Rennes 2 avec son programme TACIT qui permet de mesurer un niveau initial dans les domaines du vocabulaire et de l'inférence en lecture, puis de proposer un entraînement adapté et enfin d'en mesurer les effets régulièrement.

Pour en avoir depuis plusieurs années organisé des séances en SEGPA et collège, les effets sont très positifs et objectivables, mesurables.

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