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Mais pourquoi l'école française aime tant l'échec ?

Alain Boissinot est président du Conseil supérieur des Programmes. Il montre dans cet article que l'école française continue de définir l'excellence par le taux d'échec. Celà va jusqu'à l'extrême : les concours les plus prestigieux ont des taux de recalés astronomiques (jusqu'à 98% pour l'ENA).

 

Une question se pose : doit-on continuer à baser tout notre système éducatif sur la préparation de ce type de concours? La réponse proposée est négative.

 

Je ne peux qu'être d'accord avec ce point de vue. L'objectif de l'école républicaine est d'élever le niveau général. Comme le montre les résultats obtenus par la France à PISA, l'objectif de réduire les inégalités en améliorant les performances des plus faibles est beaucoup plus réaliste et atteignable (d'autres pays y sont parvenus) que de pousser encore les élites. Ça ne va absolument pas dire qu'il faut niveler par un extrême ou l'autre.



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